Conseil rapport RSE
Une campagne de reporting correspond au travail amont de collecte des données à la rédaction d’un rapport RSE. Cette phase consiste, dans un premier temps, à déterminer quelles sont les informations que l’organisation souhaite collecter pour la réalisation du rapport (et qu’elle pourra utiliser à d’autres fins) et sur quel périmètre temporel et spatial elle se place. Elle peut nécessiter une concertation au sein d’un groupe de travail de collaborateurs concerné et assisté par exemple de membres de Sustainable Metrics.
La préparation de la campagne est également le moment de faire le point sur les informations devant obligatoirement figurer dans le rapport, les informations pertinentes au regard de l’activité et des démarches déjà réalisées et les informations relevant des éco-gestes. Pour aller plus loin, une analyse de matérialité peut être réalisée à cette occasion (Matrice de materialite).
Création du groupe de travail
Afin de fédérer les équipes autour du projet commun de reporting RSE, il est nécessaire d’impliquer les équipes opérationnelles afin de partager des visions communes, de profiter des compétences diversifiées de chacun et de faciliter la coordination du reporting.
Il conviendra ainsi de créer un groupe de travail sur le projet, composé des personnes opérationnelles, de représentants des fonctions transverses et des responsables de collecte de données extra-financières.
Animation d’ateliers
Au cours de ces ateliers, les enjeux prioritaires de la politique RSE pourront être identifiés/corrigés. En fonction du niveau de maturité sur ceux-ci, ils permettront de dégager des indicateurs clés et des axes de communication pertinents.
Il s’agit de mettre au point le processus d’élaboration et de production des indicateurs préalablement définis en fonction des enjeux prioritaires.
Cette étape peut aboutir à la création d’un mode opératoire de campagne de reporting, également d’une note de campagne à destination des collaborateurs.
Le rapport RSE / Développement Durable doit résumer l’ensemble des actions sociétales et environnementales réalisées par l’entreprise au cours de son dernier exercice comptable, il constitue une obligation réglementaire pour certaines organisations.
La réalisation d’un rapport RSE suit deux logiques bien différentes : le premier est de mettre en valeur les progrès réalisés au cours d’un exercice en matière d’impact social et environnemental; le second est de se conformer à la réglementation dans le cas où l’organisation y est assujettie. Dans le premier cas, le format est libre, cela peut être un rapport de 200 pages comme un livret de 4 pages, sous forme numérique et/papier, selon l’objectif recherché et pour quels destinataires. Dans le second cas, le format est libre mais des thématiques sont imposées.
Notre vision est qu’il faut dans le premier cas accompagner une tendance d’amélioration durable sur le long terme et dans le second cas dépasser l’obligation pour faire du rapport un outil de performance et de communication.
Les objectifs diffèrent selon votre situation : dans quel cas de figure êtes-vous ?
Sont concernées :
La réglementation :
Une vérification de ces informations doit également être faite par un organisme tiers indépendant (OTI).
La publication d’un rapport est l’occasion de :
Pour les organisations soumises à l’obligation, en France, de publier des données extra-financières, les informations devant obligatoirement être contenues dans le rapport sont issues du décret du 24 avril 2012.
De façon plus générale, plusieurs référentiels tels que le GRI (Global Reporting Initiative) proposent des lignes directrices de rapport, comprenant des éléments d’informations ainsi que des listes d’indicateurs. D’autres référentiels proposent également des classifications d’enjeux, et des indicateurs standards. Nous maîtrisons ces référentiels et nous les utilisons à bon escient.
Un exemple afin d’y voir plus clair, et d’assurer la pertinence des informations contenues dans votre rapport selon les spécificités de votre entité :
Nous avons notamment réalisé le rapport RSE de LVMH en 2017. Voici un extrait ci-dessous.
Suite à un travail précis de préparation de campagne de reporting, l’élaboration du rapport consiste simplement à adapter le contenu d’un plan avec les résultats définitifs et les illustrations qui permettront de rendre concrète la performance sociale et environnementale.
Après une communication de l’ensemble des données et indicateurs, nous établissons un diagnostic détaillé qui permettra de dégager les grandes orientations du rapport présentées à un comité de parties prenantes.
Interviews et échanges individuels et/ou collectifs afin de rassembler les éléments qui illustreront le mieux les messages du rapport.
Le style et le ton rédactionnel sont évidemment deux éléments essentiels du rapport. Les illustrations graphiques, photographiques et schématiques sont également primordiales. Chaque partie est analysée en fonction du message qu’elle véhicule afin de rendre le contenu le plus fidèle à la performance de l’organisation.
La loi Grenelle 2 (Article L225-102-1 du Code du commerce) dispose que « les informations sociales et environnementales figurant ou devant figurer au regard des obligations légales et réglementaires font l’objet d’une vérification par un organisme tiers indépendant ».
Pour les organisations soumises à l’obligation de produire un rapport, la certification permet de se conformer à la réglementation évoquée, de crédibiliser la fiabilité des données et de diffuser les messages des impacts sociaux et environnementaux auprès des actionnaires.
Plusieurs méthodes peuvent être prises en référence, le MEDEF a fait un état de la législation sur le reporting RSE : Le guide MEDEF
Au sein du réseau Crowe France, un cabinet est accrédité OTI (Organisme Tiers Indépendant) par le COFRAC et peut certifier des rapports RSE. Pour en savoir + Certification DPEF - OTI .