Comment réduire son empreinte carbone ?

Les ETI et les PME comptabilisant leurs émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) peuvent évaluer leur dépendance en énergies fossiles et mieux maîtriser leur consommation.

Cher patron d’entreprise, faut-il attendre que vos clients vous demandent des informations sur vos engagements sociétaux, que vos partenaires financiers vous challengent sur votre performance carbone ou que vos concurrents s’y mettent ? Agiles, réactives, les PME/PMI ne pourront néanmoins rien faire à la bonne échelle sans commencer par mesurer leur dépendance aux énergies fossiles et leur contribution à l’effet de serre, en réalisant un bilan carbone®, à la fois méthode et outil de calcul de l’empreinte carbone d’une organisation.

Mesurer son empreinte carbone oui, mais sur quel périmètre ?

Calculer son point de départ, c’est prendre en compte l’intégralité des émissions sur son périmètre contrôlé, fonctionnel et sur l’ensemble des postes :

Scope 1 et 2 : les émissions directes et celles liées aux consommations d’énergie (bâtiments et véhicules, engins).

Scope 3 : les autres émissions : celles de vos fournisseurs, des déplacements, du traitement des déchets, de l’informatique, de l’utilisation des produits vendus… Si par, exemple, vous fabriquez et vendez un objet qui fonctionne avec de l’énergie, il conviendra de prendre en considération les émissions associées au processus de fabrication et distribution mais également les émissions associées à son utilisation et sa fin de vie. Comment ça marche ? Niveau CE1 en maths : multipliez les données d’activité, les flux physiques nécessaires à votre fonctionnement (kWh d’électricité) par des facteurs d’émission (40 grCO2 e par kWh). Recommencez pour chaque bâtiment, pour le gaz naturel, pour les matières premières, les déplacements.

L’impact de l’action individuelle

Cher employé, cher citoyen, votre action n’est pas négligeable. La combinaison de gestes individuels (acheter reconditionné, local, covoiturage, moins d’avion…) et d’investissements individuels (rénovation, changement de chaudière), induirait une baisse de 20% de l’empreinte carbone personnelle, soit le quart des efforts nécessaires pour parvenir à l’objectif 2°C. Les écogestes sont légitimes à la maison et au bureau.