La plateforme Recovery a proposé 6 grands débats pour penser l’entreprise de demain. Ils ont donné lieu à 483 propositions écrites et 7 trajectoires dont voici un résumé :
Démocratiser le télétravail et les réunions virtuelles : Le confinement a permis aux entreprises de se rendre compte de l’efficacité du télétravail. D’un point de vue climatique, les déplacements quotidiens représentent 70% des gaz à effet de serre liés à la mobilité[1]. De plus, l’empreinte immobilière peut être réduite, les bureaux pouvant être partagés, voire réaffectés à d’autres utilisations.
Développer l’engagement des collaborateurs : La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est un outil particulièrement adapté pour motiver et fidéliser les employés. Un constat qui se démarque chez la jeune génération (Millénials). D’après une étude de Cone Communication[2], 51% des sondés sont réticents à l’idée de travailler pour une entreprise dépourvue de politique RSE et 58% des interrogés placent la RSE comme un critère déterminant dans leur candidature. Pour les Millénials, 76% d’entre eux trouvent cet engagement plus important que le salaire.Ce thème sera l’objet de notre atelier à Produrable le 7 septembre 2020 à 11h30 (inscrivez-vous) : Comment les Millennials perçoivent-ils la performance RSE des entreprises ?
Elargir les politiques d’achats responsables : Il est essentiel de concilier les trois paramètres suivants : l’environnement, l’éthique et la société et l’économie. Les bénéfices sont multiples ; maitrise des risques, réduction des coûts, amélioration des indicateurs d’achats, amélioration de la notation extra-financière, etc…
Modifier les modes de gouvernance : La gouvernance inclusive mobilise les collaborateurs et les parties-prenantes des entreprises. Il s’agit d’impliquer l’ensemble des parties-prenantes (actionnaires, employés, conseils d’administration, fournisseurs et clients) vers des objectifs communs comme la lutte contre le réchauffement climatique ou la protection de la biodiversité et non pas uniquement le profit.
Favoriser les synergies : La compétition entre acteurs pour obtenir une part plus importante de la valeur ajoutée est néfaste pour la création d’écosystèmes inter-sociétés. La coopération de crise entre organisations permettrait de partager les coûts et les risques et ainsi être plus solide.
Promouvoir l‘économie circulaire[3] : Il est indispensable de transformer notre manière de consommer et de produire. L’économie circulaire est une réponse à cette problématique. Elle constitue une méthode qui rassemblent les acteurs économiques, les consommateurs et la gestion des déchets.
[1] Source : the shift project-plan de sortie de crise- mai 2020
[2] Source : https://www.conecomm.com/research-blog/2016-millennial-employee-engagement-study
[3] https://www.crowe.com/fr/sustainable-metrics/actualite-rse/economie-circulaire-episode-2