Tout d’abord, Madame, pouvez-vous nous partager votre parcours professionnel et votre expérience de dirigeante d’entreprise.
Je suis diplômée d’un master de commerce international à INALCO. J'ai travaillé pendant dix ans dans une entreprise d'import-export de prêt à porter, avant de me lancer dans la restauration. La cuisine a toujours été ma passion. Le premier restaurant Panasia fut ouvert à Boulogne Billancourt dans la banlieue sud parisienne en 2009. Le concept est de réunir un panel de plats populaires des différentes régions et pays asiatiques, sur une même carte, offrant un voyage culinaire exotique et varié, rassemblant ainsi un plus grand nombre d'amateurs de la cuisine asiatique. C'est donc une cuisine de fusion panasiatique. En 2013, notre restaurant a ouvert au nouveau Centre Commercial dans Paris dans le 15ème arrondissement. Le succès du site nous a fait rentrer dans le milieu "enseignes" de référence pour les centres commerciaux. Deux après, en 2015, Panasia Cap 3000 à Saint Laurent du Var et Panasia les Docks à Marseille ont vu jour. Et, aujourd'hui, nous avons des restaurants aux Galeries Lafayette Haussmann à Paris, à Westfield Lyon Part Dieu, au total de 7 restaurants et stands, plus une cuisine centrale dans la région parisienne qui fournit des produits semi élaborés pour nos sites et qui assure une activité de traiteur événementiel.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre entreprise PANASIA : son activité, sa mission et ses valeurs ?
Nous travaillons depuis 10 ans, en plus du développement des recettes et des sites et des CA, sur la professionnalisation des métiers de la restauration. C'est un secteur qui a un pas de porte facile, ce qui explique souvent des échecs des entrepreneurs, et le turn-over du personnel : beaucoup de gens y entrent par défaut de choix, ou la facilité de formation. Mais en réalité, nos métiers, que ce soit dans la gestion, dans la cuisine ou dans le service, ont des enjeux en matière de santé publique et de sécurité publique. Un restaurateur doit faire entretenir son local et former le personnel pour assurer à l'ensemble des clients de ne pas encourir des risques comme l'intoxication alimentaire, des allergies alimentaires, des blessures corporelles, etc...Nous avons une responsabilité civile sensible et large.
La vigilance, la vigueur et l'appui à des contrôles répétitifs et réguliers, sont exigés pour l'ensemble des acteurs de la restauration (et plus largement dans les métiers de bouche). Nous travaillons dans ce sens et y passons beaucoup de notre temps. Sans parler bien sûr de respecter de toutes les réglementations fiscales et sociales comme tous les autres types d'entreprises.
Comment voyez-vous l’évolution de votre entreprise dans les prochaines années ?
Après le Covid, nous avons malheureusement fermé deux restaurants. La conjoncture n'est pas réjouissante et les coûts des matières premières de l'énergie, et du personnel ont tellement augmenté que les marges habituelles ont bien rétréci. Nous sommes plus prudents dans le développement des sites. Nous nous tournons davantage dans l'amélioration des sites existants pour une meilleure consolidation. Mais nous restons ouverts sur des opportunités et nous restons sensibles à l'évolution du marché et des clients.
Comment avez-vous connu Crowe Ficorec ?
Nous avons connu FICOREC par notre ancienne comptable, qui en voyant nos entreprises grandir et se multiplier, nous a présenté un cabinet plus grand avec des compétences plus larges et spécialisées. Ainsi, nous bénéficions d'intervenants différents pour la partie comptabilité, la partie sociale et la partie juridique. Avec ces équipes professionnelles distinctes, nos entreprises du groupe bénéficient des services complets qui répondent à tous nos besoins. De plus, nous bénéficions de la supervision de notre expert M. Capuono, et nous avons eu des conseils précieux pour des problèmes aiguës et des décisions importantes tels que les acquisitions de fonds, la restructuration des filiales, la cession des parts, des pactes d'associés, des issues pour les problèmes spécifiques rencontrés à la période de Covid, etc...
Depuis combien de temps collaborez-vous avec notre Cabinet ?
Depuis 2018.
Pour conclure, si vous deviez adresser un message aux jeunes qui souhaitent créer leur entreprise, vous leur diriez quoi ?
Entreprendre est une réalisation de son rêve et l'aboutissement de sa passion. Et c'est le meilleur apprentissage que nous pouvons faire pour appartenir au monde économique et créer sa valeur sociale. Mais il faut être conscient des responsabilités civiles, sociales et juridiques, c'est bien plus complexe que l'exercice d'un seul métier. Il est important d'avoir une équipe professionnelle compétente et surtout responsable en matière comptable, sociale et juridique derrière toute entreprise, quelle que soit sa taille. Pour une PME, nous ne pouvons pas avoir tous ces services en interne, la solution est donc de trouver un bon cabinet comptable, c'est primordial. Nous sommes satisfaits et surtout nous nous sentons en confiance avec FICOREC.