Année | Entreprises avec un CA < 250 M€ | Entreprises avec un CA ≥ 250 M€ |
Rappel 2020 |
28 % |
28 % mais 31% au-delà de 500 000 € |
2021 |
26.5 % |
27,5 % sur la totalité des bénéfices |
2022 | 25 % sur la totalité des bénéfices quelle que soit la taille de l’entreprise |
Pour rappel, les taux « 2021 » s’appliquent aux exercices ouverts au 1er janvier 2021.
Ainsi, les exercices décalés, clos en 2021 mais ouverts en 2020, restent soumis au taux « 2020 » soit 28 % (exemple : exercice du 1er novembre 2020 au 31 octobre 2021).
Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021, l’application du taux réduit d’impôt sur les sociétés (15 % jusqu’à 38 120 € de bénéfice) est étendue aux PME réalisant un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 10 millions d’euros (au lieu de 7 630 000 € auparavant).
Les conditions d’application restent les mêmes (capital entièrement libéré ET détenu de manière continue pour 75 % au moins par des personnes physiques ou société remplissant les mêmes conditions).
Suppression progressive de la majoration de 25% des bénéfices pour non-adhésion à un organisme de gestion agréé :
La LDF ne précise pas si l’abandon doit être constaté par écrit mais, afin de justifier notamment que l’abandon porte bien sur le loyer de novembre 2020, il est recommandé de formaliser l’abandon par écrit.
Prorogation du crédit d’impôt agriculture biologique (AB) et nouveau crédit d’impôt Haute Valeur Environnementale (HVE)
Pour rappel, un crédit d’impôt de 3 500 € est applicable si au moins 40 % des recettes agricoles proviennent d’activités agricoles relevant d’un mode de production biologique.
Cela vise les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés mais aussi certaines sociétés de personnes et les groupements agricoles. Dans cette situation, le crédit d’impôt pourra être utilisé par leurs associés proportionnellement à leurs droits, à condition qu’ils soient eux-mêmes redevables de l’impôt sur les sociétés ou des personnes physiques participant à l’exploitation.
Ces deux crédits d’impôts peuvent se cumuler, mais leur montant total ne peut excéder 5 000 €. Ils doivent faire l’objet d’un imprimé fiscal spécifique à déposer en même temps que la déclaration de résultat.
Pour les secteurs culturels, création ou aménagement de nombreuses mesures fiscales (nouveau crédit d’impôt théâtre, aménagement des crédits d’impôt musique, spectacles vivants, …).
Un allégement des impôts locaux est prévu à compter du 1er janvier 2021, incluant une baisse de la CET :
Source : www.experts-comptables.fr, Impôts 2021 – Les nouveaux barèmes à connaître.
Pour la TVS due au titre de 2021, le barème du taux d’émission de C02, composante de la taxe, est modifié pour les véhicules relevant du nouveau dispositif d’immatriculation.
A compter de 2022, la TVS sera remplacée par deux taxes annuelles (une sur les émissions de C02, et une sur les émissions de polluants atmosphériques).
A compter du 1er janvier 2021 : lorsqu’une prestation unique est constituée d’une opération « principale » et d’opérations « accessoires », le régime et le taux d’imposition des prestations accessoires sont les mêmes que ceux applicables à l’opération principale. Si il y a des opérations « équivalentes », c’est le taux le plus élevé qui s’applique.
A compter du 1er janvier 2022 : création d’un régime « de groupe » pour la TVA, permettant de constituer un assujetti unique. Pour une application en 2022, l’option devra être faite avant le 31 octobre 2021. Des précisions seront données ultérieurement sur le fonctionnement de ce groupe.
La LDF 2021 autorise le gouvernent à prendre, par ordonnance, toute mesure permettant la généralisation progressive de la facture électronique aux entreprises du secteur privé :
Pour rappel, à ce jour, la facturation électronique est obligatoire pour toute vente ou prestation réalisée pour le compte d’une entité publique
Mise en place d’un dispositif optionnel de neutralisation fiscale des plus-values dégagées dans le cadre de réévaluations d’actifs (étalement sur 15 ans pour les biens amortissables et sursis d’imposition jusqu’à la cession du bien pour les biens non amortissables).
Mise en place d’un dispositif optionnel et temporaire permettant l’étalement sur 15 ans de la plus-value réalisée dans le cadre d’une opération de cession-bail sur un immeuble affecté à l’activité économique de l’entreprise.
Plusieurs mesures de simplification des démarches et formalités :