Le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de la Covid-19 a été actualisé le 30 juin 2021 pour répondre à la situation épidémique actuelle.
Télétravail : 3 jours minimum/ semaine ou 4 quand cela est possible, pour tous les salariés qui le peuvent.
Evènements : report des cérémonies de vœux en janvier..
Rassemblements & loisirs : pendant 3 semaines à compter du 3 janvier :
Autorisation d'absence pour la vaccination
Les salariés bénéficient d'une autorisation d'absence pour se rendre aux rendez-vous liés à la vaccinations contre la Covid-19 (y compris pour accompagner un enfant mineur).
Nouvelle procédure plus souple que les sanctions de droit commun
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Consultez les protocoles sanitaires par secteurs d'activités
Consultez la page "TousAntiCovid : cahier de rappel et pass sanitaire, comment ça marche"
Entré en vigueur depuis le 1er septembre 2021, le protocole national des salariés en entreprise mentionne que le télétravail est considéré comme un « mode d’organisation de l’entreprise qui peut participer à la démarche de prévention du risque d’infection au Covid-19 et permettre de limiter les interactions sociales aux abords des lieux de travail et sur les trajets domicile travail. ’L'accord national interprofessionnel (ANI) du 26 novembre 2020 pour une mise en œuvre réussie du télétravail constitue un cadre de référence utile pour sa mise en œuvre. À ce titre, les employeurs fixent dans le cadre du dialogue social de proximité, les modalités de recours à ce mode d’organisation du travail en veillant au maintien des liens au sein du collectif de travail et à la prévention des risques liés à l’isolement des salariés en télétravail.»
Consultez le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise
En savoir plus sur le télétravail
Consultez le guide de mise en place du télétravail
Ce nouveau protocole précise les points suivants :
Consultez le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprises
Ce protocole détail les nouvelles règles en matière de télétravail, réunions et moments de convivialité, dans le respect des gestes barrière.
Le nouveau protocole précise les règles applicables aux entreprises dans le cadre de la campagne de vaccination en cours ainsi que pour la reprise d’activité de certains secteurs à partir du 19 mai.
Consultez les protocoles sanitaires par secteur d'activité
Téléchargez le guide employeur "Reprise d'activité après fermeture des entreprises"
Dans les circonstances exceptionnelles actuelles liées au Covid-19, le télétravaildoit être la règle pour l’ensemble des activités qui le permettent :
Les entreprises définissent un plan d’action pour les prochaines semaines, pour réduire aumaximum le temps de présence sur site des salariés, tenant compte des activitéstélétravaillables au sein de l’entreprise.En cas de contrôle, les actions mises en œuvre seront présentées à l'inspection du travail. |
Un guide “Conseils et bonnes pratiques pour l’employeur” est mis à disposition des entreprises pour savoir : “ce qu’il doit faire”, “ce qu’il peut faire en plus” et “ce qu’il ne peut pas faire” en cette période de crise sanitaire. Pour une communication efficace en direction des collaborateurs, l'entreprise est invitée à leur transmettre le guide destiné aux salariés.
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Consultez le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprises
Le nouveau protocole renforce :
Consultez le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprises
Consultez la fiche sur la restauration collective
Allongement de la période d'isolement à 10 jours pour les patients testés positifs
A compter du lundi 22 février 2021, la Direction générale de la Santé renforce et harmonise les mesures d'isolement et de quarantaine pour lutter contre la progression de la diffusion de variants :
Accédez à la note de la Direction générale de la Santé
Isolement des salariés de retour d’un déplacement pour un motif impérieux
A compter du lundi 22 février, les salariés de retour d’un déplacement pour un motif impérieux (personnel ou professionnel) sont contraints de s’isoler pour une durée de 7 jours à compter de leur arrivée sur le territoire national.
Cette obligation concerne les déplacements :
À l’issue de ces 7 jours, l’assuré doit réaliser un test de dépistage pour pouvoir lever son isolement.
Le salarié qui est dans l’impossibilité de télétravailler pendant l’ensemble de sa période d’isolement peut bénéficier d’un arrêt de travail indemnisé au premier jour d’isolement (sans délai de carence). La demande est à effectuer par l'employeur via un nouveau téléservice « Déplacement pour motif impérieux » sur déclare.ameli.fr. L’arrêt de travail peut couvrir une période allant jusqu’à 9 jours maximum :
Cette dernière version du protocole indique que :
Consultez le FAQ sur les mesures de prévention dans l’entreprise contre la COVID-19
Même si le télétravail demeure la norme pour lutter contre les contaminations sur le lieu de travail, le nouveau protocole permet aux salariés en télétravail à 100% (5 jours / 5) de revenir au bureau un jour par semaine, s’ils en expriment le besoin.
L'employeur doit toujours chercher à éviter ou limiter au maximum les regroupements et les croisements. Les réunions en audio ou visioconférence doivent être privilégiées et les réunions en présentiel rester l'exception.
Téléchargez l'application "TousAntiCovid"
Fermés depuis le reconfinement, les commerces de proximité (coiffeurs, libraires, fleuristes, magasins d’habillement et de jouets…) sont à nouveau autorisés à ouvrir leurs portes dès le 28 novembre à condition de respecter un protocole sanitaire renforcé.
Renforcement de la jauge : les commerces ne peuvent pas accueillir plus d'un client pour 8 m2 de surface :
Renforcement de l'information client : affichage extérieur de la capacité maximale d'accueil du commerce ainsi que :
Renforcement des mesures pour garantir l'effectivité des principes de distanciation et d'hygiène :
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Les principales évolutions portent sur :
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Prolongation de la subvention "Prévention COVID"Pour aider les entreprises de moins de 50 salariés et les travailleurs indépendants (sans salarié) à prévenir la transmission du Covid-19 au travail, l’Assurance Maladie prolonge la subvention « Prévention COVID ». Les mesures financées correspondent :
Accédez aux formulaires de demande de subvention et aux conditions générales |
Un outil interactif et gratuit pour évaluer les risquesPour garantir la santé et la sécurité des salariés, les employeurs doivent prendre en compte le contexte sanitaire et l’intégrer dans leur démarche plus globale de prévention des risques professionnels. Pour les aider, un nouvel outil en ligne leur est proposé : « Plan d’action Covid-19 ». Disponible en accès libre, il permet d’aider les entreprises à s’interroger sur les situations à risque et leur propose des mesures opérationnelles pour agir en conséquence. |
Suite aux dernières connaissances scientifiques, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a publié un avis le 14 août formulant plusieurs recommandations sur de nouvelles mesures de prévention à mettre en œuvre dans les espaces clos, et notamment dans les milieux professionnels.
Le ministère a donc publié le 31 août une mise à jour du protocole qui rend systématique le port du masque dans les espaces partagés et clos à compter de la rentrée. Ce protocole a été actualisé le 17 septembre 2020.
Conformément aux principes généraux de prévention en matière de protection de la santé et sécurité au travail, la reprise et la poursuite de l’activité dans les entreprises et établissements doivent conduire par ordre de priorité :
Les mesures de protection concernant les salariés ou toute personne entrant sur le lieu de travail sont diffusées auprès des salariés par note de service après avoir fait l’objet d’une présentation au comité social et économique. Elles peuvent être intégrées dans le règlement intérieur de l’entreprise.
Les employeurs doivent accorder une attention toute particulière :
A compter du 1er septembre 2020, l’ensemble de ces travailleurs a vocation à exercer leur activité sur site dans des conditions de sécurité renforcées ou en télétravail.
Les personnes à risque de forme grave présentant des pathologies particulièrement lourdes, listées dans le décret n°2020-1098 du 29 août 2020, conserveront la faculté, si le médecin traitant l’estime nécessaire, d’être placées en activité partielle. Il est par ailleurs mis fin au 31 août 2020 au dispositif de placements en activité partielle, des salariés partageant le domicile d’une personne vulnérable.
Mesures d’hygiène et de distanciation physique :
Sur les lieux de travail, l'employeur doit procéder aux aménagements nécessaires pour assurer le respect de l’ensemble des règles d’hygiène et de distanciation physique. L’objectif est de limiter le risque d’affluence, de croisement (flux de personnes) et de concentration (densité) des personnels et des clients afin de faciliter le respect de la distanciation physique. L’employeur ou l’exploitant responsable peut définir une « jauge » précisant le nombre de personnes pouvant être présentes simultanément dans un même espace (salariés, clients, prestataires, fournisseurs…) dans le respect des règles de distanciation physique, en fonction de l’architecture et des dimensions des locaux.
Le télétravail est un mode d’organisation de l’entreprise, il reste une pratique recommandée.
Port du masque :
Compte tenu des recommandations du HCSP en date du 28 aout 2020, le port du masque grand public est systématique au sein des entreprises dans les lieux collectifs clos.
Il est associé :
Des adaptations à ce principe général pourront être organisées par les entreprises pour répondre aux spécificités de certaines activités ou secteurs professionnels après avoir mené une analyse des risques de transmission du SARS-CoV-2 et des dispositifs de prévention à mettre en œuvre.
Ces mesures d'adaptation dépendent du niveau de circulation du virus dans le département d’implantation de l’entreprise. Il est possible de retirer temporairement son masque à certains moments dans la journée, dès lors qu’un certain nombre de mesures sont prises telles que :
Dans les zones « orange » s’ajoutera une double condition :
Dans les zones « rouges » s’ajoutera aux précédentes conditions une condition additionnelle de densité de présence humaine dans les locaux concernés :
Dans les bureaux individuels : Pour les salariés travaillant seuls dans un bureau (ou une pièce) nominatif, ils n’ont pas à porter le masque dès lors qu’ils se trouvent seuls dans leur bureau.
Dans les ateliers : Il est possible de ne pas porter le masque pour les salariés travaillant en ateliers dès lors que
Dans les véhicules : La présence de plusieurs salariés dans un véhicule est possible à la condition du port du masque par chacun (grand public ou chirurgical pour les personnes à risque de forme grave), de l’hygiène des mains et de l’existence d’une procédure effective de nettoyage / désinfection régulière du véhicule.
Prévention des risques de contamination manu-portée
L’employeur met en place des procédures de nettoyage / désinfection régulières (a minima journalière et à chaque rotation sur le poste de travail) des objets et points contacts que les salariés sont amenés à toucher sur les postes de travail et dans tous lieux sous responsabilité de l’employeur, y compris les sanitaires et lieux d’hébergement.
Cette version du 24 juin 2020 se substitue à la version mise en ligne le 3 mai 2020, mais également aux 90 guides et fiches métiers co-élaborés par le ministère du Travail, les autorités sanitaires, les branches professionnelles et les partenaires sociaux (ces fiches et guides n’ont donc plus de valeur normative mais offrent des repères en matière de bonnes pratiques).
Le protocole assouplit les règles applicables sur les lieux de travail et facilite le retour à la normalité de l’activité économique tout en respectant les règles sanitaires actuelles fixées par le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) :
Consultez le protocole national de déconfinement du 24 juin 2020
1/ Renouvelez le DUER : Document unique d’évaluation des risquesLe DUER doit tenir compte des changements de circonstances liés à l’épidémie actuelle de Covid-19. Ce document doit prévoir les actions de prévention, d’information et les moyens à mettre en place pour réduire au maximum les risques de contagion sur le lieu de travail. Les mesures de prévention qui découlent de l’actualisation du document unique d’évaluation des risques doivent être portées à la connaissance des salariés selon des modalités adaptées afin de permettre leur pleine application. Cette démarche est conduite selon une procédure faisant intervenir les instances représentatives du personnel (CSE) ainsi que le service de santé au travail. |
Documentation :Quelles mesures l'employeur doit-il prendre ? |
2/ Mettez en oeuvre des mesures de protectionLes règles de distanciation d’un mètre minimum (soit 4m² sans contact) et les gestes barrières doivent être diffusés et respectés :
3/ Repensez l'organisation du travail
4/ Installez une gestion des flux de personnesDes plans de circulation doivent être mis en oeuvre afin de garantir le respect de la distanciation physique minimale, que ce soit dans des lieux clos et exigus ou dans des espaces ouverts.
5/ Respectez les mesures en cas contamination
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Les équipements de protection individuelle (EPI)
Le masque est un complément des gestes barrières et mesures ci-contre.Si le respect de la distanciation physique d’un mètre entre deux personnes (clients, collègues, prestataires, etc.) ne peut être garanti, le port d’un masque devient obligatoire. Lorsque les gestes barrières peuvent être respectés, le port généralisé du masque est une possibilité, et non une obligation. Accédez à la note sur le périmètre d'utilisation des masques Grand Public Accédez au FAQ du gouvernement Le port du masque nécessite une information spécifique pour éviter les contaminations liées à une mauvaise utilisation (mise en place, conditions et durée de port, retrait).
Le gouvernement précise les conditions d’évaluation de la conformité des visières de protection.Accédez à la note
Le gouvernement recommande d’éviter de porter des gants car ils donnent un faux sentiment de protection. Les gants deviennent eux-mêmes des vecteurs de transmission, le risque de porter les mains au visage est le même, le risque de contamination est donc égal voire supérieur.
Les déchets souillés sont à jeter dans un double sac poubelle, à conserver 24 heures dans un espace clos réservé à cet effet avant élimination dans la filière ordures ménagères. Lorsqu’ils sont réutilisables, leur entretien, notamment leur nettoyage selon les procédures adaptées, doit être organisé.
Le contrôle de température n’est pas recommandé et a fortiori n’a pas un caractère obligatoire et le salarié est en droit de le refuser. Si l’employeur ne laisse pas le salarié accéder à son poste, il peut être tenu de lui verser le salaire correspondant à la journée de travail perdue. Les entreprises, dans le cadre d’un ensemble de mesures de précaution, peuvent organiser un contrôle de la température des personnes entrant sur leur site. Des garanties devront alors être données au personnel : dignité préservée, information préalable sur ce dispositif (règlement intérieur, note de service, affichage, intranet).
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En conséquence, le salarié doit :
Les salariés dits à risques (liste complète sur le site du ministère de la Santé) doivent être placés en télétravail ou en arrêt de travail.
L’employeur peut, unilatéralement, si la situation le requiert :
Pendant la pandémie, pour limiter le risque de contact avec des surfaces contaminées, en plus du nettoyage habituel des locaux, un nettoyage plus fréquent des surfaces en contact avec les mains est préconisé (espaces de convivialité, rampes d’escalier, poignées de portes, boutons d’ascenseurs, toilettes…).
Dans le cadre de bureaux partagés, des lingettes ménagères, des lavettes à imprégner d’une solution détergente désinfectante ou des produits ménagers compatibles avec les surfaces nettoyées peuvent être mis à disposition des utilisateurs pour le nettoyage des claviers, souris, téléphones, terminal… N’aspirez pas les sols, hormis après une longue période d’inoccupation des locaux. Dans ce cas, équiper l’appareil de filtres HEPA.
Si un cas de COVID-19 est survenu sur le lieu de travail :
Retrouvez l’ensemble des informations actualisées sur le site du gouvernement
Un numéro vert répond également en permanence à vos questions, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000
Responsabilité de l’employeurAux termes de la loi, « l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels, des actions d’information et de formation, la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés » et il doit veiller à « l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes ».
Ainsi, il n’incombe pas à l’employeur de garantir l’absence de toute exposition des salariés à des risques mais de les éviter le plus possible et s’ils ne peuvent être évités, de les évaluer régulièrement en fonction notamment des recommandations du gouvernement, afin de prendre ensuite toutes les mesures utiles pour protéger les travailleurs exposés.
La responsabilité de l’employeur pour méconnaissance de cette obligation spécifique de prévention des risques professionnels peut être recherchée en amont de toute atteinte à l’intégrité physique ou mentale du travailleur, comme en raison d’une telle atteinte avec la survenance d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle.
Arrêt de la Cour de cassation du 5 avril 2019 Face à la pandémie, la responsabilité de l’employeur est évaluée au cas par cas, au regard de plusieurs critères : nature des activités du salarié et son niveau d’exposition aux risques, compétences de l’intéressé, expérience, étendue des mesures prises par l’employeur, notamment en termes de formation et d’information, d’organisation du travail, d’instructions délivrées à la chaîne hiérarchique. Ces mesures doivent, le cas échéant, être réactualisées en fonction de l’évolution de la situation dans l’entreprise mais aussi des instructions des pouvoirs publics. En cas d’infection au virus, s’il est pris en charge au titre d’un accident du travail par la sécurité sociale, une éventuelle faute inexcusable de l’employeur qui ouvre droit à une réparation intégrale du préjudice ne peut être retenue que s’il est démontré que celui-ci avait conscience du danger auquel était exposé le salarié et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver.
Le législateur précise également que chaque salarié est acteur de sa propre protection puisqu’il doit, « prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa santé et sécurité ainsi que celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail ». Il incombe donc ainsi au salarié au regard du risque de contamination d’assurer sa propre protection, en respectant par exemple « les gestes barrière », celle de ses collègues et celle aussi des tiers évoluant dans leur environnement immédiat de travail.
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