Face à l’impact économique de l’épidémie du Covid-19, les institutions financières, banque publique ou établissement privé, se sont mobilisés pour mettre en place différents dispositifs de soutien aux entreprises.
Depuis lundi 2 novembre, un numéro spécial d’information sur les mesures d’urgences pour les entreprises en difficulté est effectif : le 0806 000 245.
Il est accessible du lundi au vendredi de 9 à 12 heures puis de 13 à 16 heures.
Formulaire d'octobre en ligneEn octobre, le fonds de solidarité est adapté selon le décret du 7 décembre 2021pour accompagner les entreprises affectées par la crise Covid-19. Le formulaire en ligne au titre des pertes de CA de chaque mois de juillet à octobre 2021 est disponible. Les demandes sont à déposer avant le 31 mars 2022. Formulaire de septembre en ligneEn septembre, le fonds de solidarité est adapté selon le décret du 14 septembre 2021 pour accompagner les entreprises pendant les étapes de réouverture. Le formulaire en ligne au titre des pertes de CA du mois de septembre est disponible depuis le 15 octobre 2021. Les demandes sont à déposer jusqu'au 30 novembre 2021. Formulaire d'août en ligneEn août, le fonds de solidarité est adapté selon le décret du 29 juin 2021 ainsi que le décret du 17 août 2021 pour accompagner les entreprises pendant les étapes de réouverture. Le formulaire au titre des pertes de CA du mois d'août a été mis en ligne le 15 septembre 2021. Les demandes peuvent être déposées jusqu'au 31 octobre 2021. Formulaire de juillet en ligneEn juillet, le fonds de solidarité est adapté selon le décret du 29 juin 2021 pour accompagner les entreprises pendant les étapes de réouverture. Le formulaire au titre des pertes de CA du mois de juillet a été mis en ligne le 16 août 2021 et sera disponible jusqu'au 30 septembre 2021. Evolution du fonds de solidaritéEn août, le fonds de solidarité est adapté selon le décret du 17 août 2021. Ce dernier ajoute un article permettant à certains secteurs spécifiques de bénéficier d'une aide complémentaire pour les mois de janvier, février et mars 2021. En septembre, le fonds de solidarité est adapté selon le décret du 14 septembre 2021. Ce dernier ajoute 2 ajustements pour les entreprises domiciliées sur un territoire ayant été soumis à un confinement et/ou un couvre-feu en septembre. Consultez le détail des mesures Nouveau FAQRetrouvez dans cette Foire Aux Questions les réponses à vos principales questions. |
Ce fonds s’adresse aujourd'hui aux commerçants, artisans, professions libérales et autres agents économiques, quel que soit leur statut (société, entrepreneur individuel, association, etc.) et leur régime fiscal et social (y compris micro-entrepreneurs).
Sont également dorénavant éligibles au fonds de solidarité :
Le décret du 7 décembre 2021 instaure une une aide complémentaire au fonds de solidarité destinée aux entreprises dont l'activité est particulièrement affectée par l'épidémie de covid-19.
Pour bénéficier de cette aide complémentaire au titre des mois de juillet à octobre 2021 les entreprises doivent, sur cette période :
L'aide complémentaire s'élève à 20 % du CA de référence (dans la limite du plafond de 200 000 €) auquel est soustrait l'aide de 1 500 € déjà versée.
En pratique, seules les entreprises situées sur un territoire ultra-marins, ayant subits des restrictions sanitaires, pourront recevoir cette aide complémentaire.
Elle sera versée directement par la DGFiP sans aucune démarche de la part des entreprises dès janvier 2022.
Le décret du 7 décembre 2021 prolonge le fonds de solidarité applicable en septembre aux entreprises créées avant le 31 janvier 2021.
Son concernées :
Consultez l'annonce du gouvernement
Le fonds de solidarité est maintenu en septembre, selon les modalités du décret du 14 septembre 2021.
Le décret du 14 septembre 2021 ajoute 2 accords :
Le décret du 17 août 2021 vise à prolonger les dispositions prises pour le mois de juillet 2021 en les adaptant à l’évolution de la crise sanitaire.
Cependant, pour août 2021, l’indemnité accordée pour les entreprises des secteurs protégés ayant perdu au moins 10 % de leur chiffre d’affaires passe de 30% à 20% du montant de la perte.
Sont concernées par le fonds de solidarité du mois d'août 2021, les entreprises créées avant le 31 janvier 2021, ayant bénéficié du fonds de solidarité au titre du mois d'avril ou de mai et appartenant à l'une des catégories ci-dessous :
L'aide versée est limitée à un plafond de 200 000 euros au niveau du groupe.
Ces nouvelles dispositions visent à permettre à certains secteurs de bénéficier de l’aide au titre des 3 premiers mois de l’année 2021. Sont concernées :
Ces dernières doivent être éligibles au fonds au titre du régime dit S1 bis depuis le décret du 29 juin 2021.
Le décret du 17 août 2021 ajoute donc un article 3-29 leur permettant de bénéficier d'une aide complémentaire pour les mois de janvier, février et mars 2021.
Pour chaque période mensuelle, le montant de la subvention est égal à :
Elles ont débuté leur activité avant le 31 octobre 2020 s'agissant de l'aide au titre des mois de janvier 2021 et février 2021 et avant le 31 décembre 2020 s'agissant de l'aide au titre du mois de mars 2021.
Les demandes peuvent se faire jusqu'au 30 septembre 2021 à l'aide d'un formulaire papier à obtenir auprès de leur SIE.
Selon le décret du 29 juin 2021, les conditions du fonds de solidarité du mois de juillet 2021 sont identiques aux conditions applicables aux pertes du mois de juin 2021. Cependant, pour le mois de juillet, l'indemnité accordée aux entreprises des secteurs protégés ayant perdu au moins 10 % de leur chiffre d’affaires passe de 40% à 30% du montant de la perte.
Le formulaire de demande d'aide est en ligne depuis le 16 août 2021, les demandes peuvent être déposées jusqu'au 30 septembre 2021.
Au mois de juin, le dispositif concerne les entreprises ayant été créées avant le 31 janvier 2021. Elles doivent avoir bénéficié du fonds de solidarité au titre du mois d'avril ou de mai et appartenir à l'une des deux catégories ci-dessous :
Pour chaque période mensuelle considérée, l'aide versée est limitée à un plafond de 200 000 euros au niveau du groupe.
L'aide de 1 500 euros pour les entreprises de moins de 50 salariés ayant perdu 50 % de CA et domiciliées dans les territoires faisant l'objet de mesures de confinement pendant au moins 10 jours au cours de la période mensuelle considérée, est reconduite pour les mois de juin 2021.
Le décret du 29 juin 2021 prolonge le fonds de solidarité jusqu'au 16 août 2021.
Au mois de mai le fonds de solidarité reste identique selon le décret du 26 mai 2021 (les règles d’indemnisation sont les mêmes qu’en mars et avril). Le décret apporte des précisions sur les aides perçues et à déclarer dans le cadre du régime des aides temporaires.
Les règles d’indemnisation restent identiques qu’en mars et avril et concernent :
Le formulaire est en ligne depuis jeudi 10 juin 2021, les demandes peuvent être déposées jusqu'au 31 juillet 2021.
Suite au décret du 5 mai 2021, le fonds de solidarité est reconduit à l’identique du mois de mars mais adapte, dans les critères d'éligibilité, la date de début d'activité au 31 janvier 2021 (au lieu du 31 décembre 2020).
Suite aux décrets du 10 avril 2021 neuf régimes différents existent désormais :
Le montant de l'aide dépend de la situation de l'entreprise et du mois considéré.
Consultez le détail des mesures par régime
Une nouvelle rubrique « aides temporaires » est mentionnée dans le formulaire du mois de mars :
La France a été autorisée par l’Union européenne à accorder des aides aux entreprises dans la limite de certains plafonds. Pour la période de mars 2020 à décembre 2021, le montant des aides dites « temporaires » à savoir le total des versements du fonds de solidarité (volets 1, 2 et 2bis) et les exonérations de charges obtenues au titre des dispositions spécifiques « covid-19 », ne peut excéder 1,8 M€ au niveau du groupe d’entreprises, ou de l’entreprise elle-même si elle ne fait pas partie d’un groupe.
Le formulaire de demande d’aide au titre du fonds de solidarité comprend donc désormais une rubrique « aides temporaires » avec une case à cocher permettant d’indiquer :
Pour valider le formulaire de demande d’aide, chaque mois, toutes les entreprises, quel que soit leur régime fiscal ou leur taille, doivent compléter cette partie du formulaire. Si l’entreprise appartient à un groupe, le plafond s’apprécie au niveau de celui-ci mais c’est bien à l’entreprise de déclarer le montant des sommes qu’elle a perçues au titre des « aides temporaires ».
La demande d’aide doit être réalisée par voie dématérialisée sur le site de la DGFiP en renseignant les éléments suivants : SIREN, SIRET, RIB, le chiffre d’affaires du mois concerné et celui du mois de référence, déclarations, déclaration sur l’honneur.
Le montant de l'aide est calculé automatiquement sur la base des éléments déclarés.
Modalités de contrôle des bénéficiaires : A compter de la date du versement du fonds de solidarité, les entreprises sont tenues de conserver pendant 5 ans les documents attestant du respect des conditions d’éligibilité au fonds et du correct calcul du montant de l’aide. En cas de contrôle de l'administration fiscale, les entreprises auront un délai d’un mois pour répondre, à défaut ou en cas d’irrégularité, la somme fera l’objet d’une récupération par l’administration. |
En raison de la reprise épidémique, les entreprises des secteurs S1, S1 Bis, les plus impactées par la crise sanitaire, pourront bénéficier du dispositif « coûts fixes », en décembre 2021 et janvier 2022, dès lors qu’elles perdent plus de 50 % de leur CA par rapport au même mois en 2019.
Ce dispositif compensera 90 % de la perte d’exploitation (70 % pour les entreprises de plus de 50 salariés). Le montant des aides perçues par les entreprises au titre du dispositif « coûts fixes » est plafonné à 12 millions d’euros par groupe sur toute la durée de la crise.
Prise en charge des "coûts fixes" à hauteur de :
Le montant de l’ensemble des aides ne pourra pas dépasser 2,3 millions d’euros sur la période de mars 2020 à juin 2022.
Au sein de la direction générale des finances publiques, une équipes dédiée spécifiquement aux demandes d'aides des discothèques sera mise ne place.
Suite à la clause de revoyure du 31 août qui prévoyait l’arrêt du fonds de solidarité à fin septembre et la mise en place du dispositif coûts fixes pour le mois d’octobre, le gouvernement s'est une nouvelle fois réuni et a conclu qu'en raison d'une forte reprise de l'activité économique (prévisions de croissance à 6,25 %) le dispositif "coûts fixes" ne sera pas renouvelé.
Il a néanmoins été rappelé que le traitement des dossiers en cours pour le dispositif "coûts fixes" reste une priorité et que tous les dossiers d’un montant inférieur à 30 000 euros soit environ 60% des dossiers, seront désormais traités de manière automatique pour accélérer le versement de l’aide.
Les dispositifs d'aides destinés aux agences de voyages, aux entreprises d'évènementiel et d'aménagement de la montagne, sont disponibles ici.
Les dispositifs de soutien (fonds de solidarité, activité partielle et exonération de charges sociales) restent néanmoins maintenus sur les territoires où les entreprises sont soumises à une interdiction d’accueil du public, comme c’est le cas actuellement en Outre-Mer.
Consultez le communiqué du gouvernement
Le décret n°2021-1338 du 14 octobre 2021, prolonge jusqu'au mois de septembre l'aide « coûts fixes » instituée par le décret du 24 mars 2021.
Ce décret ajoute une nouvelle période éligible d'un mois à l'aide coûts fixes dite « originale » prévue par le décret du 24 mars 2021.
Pour y être éligible, il faut :
Les demandes seront à déposer 45 jours après le versement de l'aide du fonds de solidarité au titre du mois de septembre 2021.
Les entreprises peuvent déposer l'aide « groupe » sur 9 mois (au lieu de 8). La demande doit être déposée avant le 15 novembre 2021.
L'aide dite « saisonnalité » reste inchangée et est calculée sur une période de 8 mois ;
Depuis le 1er octobre 2021 le dispositif de prise en charge des coûts fixes est étendu à toutes les entreprises des secteurs S1 et S1 bis dont l’activité reste pénalisée par les restrictions sanitaires. Elle sera également accessible pour les entreprises réalisant moins d'1 million d'euros de chiffre d'affaires (en attente de la publication d'un futur décret).
Cette aide a pour objectif de prendre en charge une partie des coûts fixes des entreprises, soit 90 % des pertes d’exploitation pour les entreprises de moins de 50 salariés et 70 % pour celles de plus de 50 salariés.
Consultez les annonces du gouvernement
Le décret du 16 juillet 2021 élargit l'aide "coûts fixes" aux entreprises qui sont éligibles à toutes les conditions de cette aide (secteur d'activité éligible, perte de chiffre d'affaires et EBE négatif) instaurée par le décret du 24 mars 2021, hors date de création de l'entreprise.
Cette aide s’adresse aux entreprises qui ont été créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 janvier 2021 et dont l’activité est particulièrement affectée par la crise sanitaire et couvre :
Les autres critères d’éligibilité de cette aide « nouvelle entreprise », en dehors de la date de création de l’entreprise, sont identiques à ceux de l’aide « coûts fixes », présentés ci-dessous. De plus, la période d'éligibilité s'étend du 1er janvier 2021 (ou à défaut la date de création de l’entreprise), au 30 juin 2021 inclus.
Les demandes peuvent être déposées du 16 août au 30 septembre 2021 inclus sur l’espace professionnel du site impots.gouv.fr.
Le décret du 16 août 2021 apporte au dispositif initial, les modifications suivantes :
Le décret du 16 août 2021 ajoute également la nouvelle catégorie d’activité : « Gestion de monuments historiques » afin d'inclure les monuments qui ne sont pas exploités directement par des particuliers. Il est, par ailleurs, prévu d'inclure les entreprises dont le siège social est domicilié hors d'une commune en zone de montagne mais dont l'intégralité du chiffre d'affaires est réalisée dans une telle zone.
Enfin, ce décret modifie les modalités de calcul de l'EBE afin d'exclure l'aide « coûts fixes » du calcul de l'EBE.
Le décret paru le 20 mai 2021 apporte les évolutions suivantes :
3 régimes distincts coexistent désormais au sein du dispositif : l'aide "coûts fixes" originale ; l'aide "coûts fixes" saisonnalité ; l'aide "coûts fixes" groupe.
Consultez le décret du 16 août 2021
Consultez le décret du 16 juillet 2021
Consultez le décret du 20 mai 2021
Depuis le 31 mars 2021, le dispositif de prise en charge des coûts fixes des entreprises qui ne sont pas couverts par leurs recettes, leurs assurances ou les aides publiques est opérationnel, avec effet rétroactif au 1er janvier 2021.
Le dispositif est calibré pour couvrir 70 % des pertes d’exploitation pour les entreprises de plus de 50 salariés et 90 % des pertes d’exploitation pour les entreprises de moins de 50 salariés, dans la limite de 10 M€ sur l’année 2021.
EBE (pertes brutes d’exploitation) = Recettes + subventions (type aide du fonds de solidarité) - achats consommés - consommations en provenance de tiers - charges de personnel - impôts et taxes et versements assimilés.
Le calcul de l’aide est calculé et attesté, par un expert-comptable, tiers de confiance, à partir du grand livre ou de la balance générale de l'entreprise.
Les demandes doivent être réalisées sur l’espace professionnel du site impots.gouv.fr de l’entreprise.
Le décret du 20 mai prolonge les délais de dépôts de demande à 45 jours.
Afin de soutenir les commerces de détails et de services qui ont subit une fermeture obligatoire et une interdiction d'accueil du public, en raison de la pandémie de la Covid-19, le gouvernement a annoncé, par le décret n°2021-1488 du 16 novembre 2021, la mise en place d'une nouvelle aide dite « Loyers et charges locatives ».
Cette aide a pour objectif de compenser les loyers, ou redevances, et charges des établissements interdits d’accueil du public les mois de février à mai 2021 et qui n'ont pas pu être entièrement couverts par les aides du fonds de solidarité et du dispositif de prise en charge des coûts fixes.
Les entreprises éligibles doivent avoir des loyers et charges locatives qui n’ont pas pu être totalement couverts par d’autres aides :
La demande d’aide doit être déposée en une seule fois, de façon dématérialisée, pour toutes les périodes au titre desquelles elle est demandée.
Le guichet sera ouvert du 29 novembre 2021 au 28 février 2022 sur le site des impôts.
Le décret n° 2021-1430 du 3 novembre 2021, instaure une aide " coûts fixes rebond" est destinée aux entreprises, quel que soit leur chiffre d'affaires, dont les coûts fixes ne sont pas couverts par le dispositif précédemment mis en place et dont l'activité est particulièrement affectée par l'épidémie de covid-19. Cette aide est éligible pour la période janvier-octobre 2021.
Sont éligibles au dispositif les entreprises ayant été créées avant le 1er janvier 2019 qui :
L'aide prend la forme d'une subvention dont le montant s'élève à :
Le montant de l'aide est minoré le cas échéant du montant des aides coûts fixes versées en application du décret du 24 mars 2021.
Il est limité sur la période du 1er janvier 2021 au 31 octobre 2021 à un plafond de 10 millions d'euros calculé au niveau du groupe.
Les demandes uniques d'aide seront déposées, par voie dématérialisée, entre le 1er décembre 2021 et le 31 janvier 2022.
Pour accélérer le traitement des dossiers, un système de « coupe-file » est instauré pour les entreprises dont le montant d'aide demandé est inférieur à 30 000 euros, sous réserve de la complétude du dossier, afin de permettre un versement dans un délai de 20 jours ouvrés.
Consulter le décret n° 2021-1430 du 3 novembre 2021
Les entreprises créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 janvier 2021, dont l'activité est particulièrement affectée par l'épidémie de covid-19, peuvent également bénéficier d'une compensation pour les coûts fixes non couverts, grâce à l'aide dite « nouvelle entreprise rebond » qui est le pendant de l'aide « coûts fixes rebond" instaurée par le décret n° 2021-1431 du 3 novembre 2021.
Les entreprises éligibles à cette aide sont similaires à celles de l'aide "coûts fixes rebond" énoncée ci-dessus.
L'aide prend la forme d'une subvention dont le montant s'élève à
Le montant de l'aide, qui doit être minorée le cas échéant du montant des aides coûts fixes versées en application des décrets du 24 mars 2021, du 20 mai 2021 et du 16 juillet 2021 déjà perçues, est limité sur la période du 1er janvier 2021 au 31 octobre 2021 à un plafond de 1,8 million d'euros calculé au niveau du groupe.
Les conditions d'envoi des demandes sont similaires à celles énoncées ci-dessus.
Doté de 3 milliards d'euros, le lancement du fonds de transition a officiellement été annoncé par Bruno Le Maire.
L'objectif ? soutenir les entreprises dont l'activité a fortement été affectée par la crise sanitaire et qui rencontre des besoins de financement ou de renforcement de leur bilan.
Le fonds de transition est destiné aux grandes et moyennes entreprises de tous les secteurs (hors secteur financier) qui subissent directement les conséquences de la crise. Il s’agit notamment des entreprises des secteurs de l'hôtellerie-café-restauration, du tourisme, de l'événementiel, du commerce, de la distribution, des transports, etc.
Pour prétendre à cette aide, les entreprises doivent :
Comment déposer une demande ?Les demande peuvent être transmises par mail à l'adresse suivante : [email protected] Ces demandes seront étudiées par le Comité consultatif qui s'est réuni pour la première fois le 27 septembre 2021. |
Prolongation des aides exceptionnelles aux employeurs qui embauchent des jeunes en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation.- L'aide à l’apprentissage est prolongée jusqu’au 30 juin 2022. - La prime à l’embauche d’un jeune en CDI ou CDD de plus de 3 mois est prolongée jusqu’au 31 mai 2021
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Dans le contexte de la crise sanitaire du Coronavirus COVID-19, le gouvernement a mis en place un plan de soutien massif à l'emploi des jeunes comprenant notamment :
Consultez l'article dédié pour connaître les modalités de cette aide
L'aide visant à soutenir les entreprises ayant repris un fonds de commerce en 2020 et dont l'activité est particulièrement affectée par l'épidémie de covid-19, a été élargie aux entreprises ayant créé un commerce entre le 1er octobre 2019 et le 31 décembre 2020, dans le décret du 14 octobre 2021.
Les critères d'éligibilités à cette aide :
Le décret ouvre le dispositif aux entreprises :
La date de dépôt des demandes, pour toutes les entreprises éligibles, est repoussée au 1er novembre 2021.
Consultez le décret n°2021-1337 du 14 octobre 2021
Depuis le 21 mai 2021, une nouvelle aide est proposée aux entreprises qui ont acquis, entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2020, au moins un fonds de commerce dont l'activité a été interdite d'accueil du public sans interruption entre novembre 2020 et mai 2021 et qui n'ont fait aucun chiffre d'affaires en 2020.
Elle est calculée et attestée par un expert-comptable à partir de l'excédent brut d'exploitation (EBE) coûts fixes sur la période éligible concernée de six mois (janvier-juin 2021).
L'aide devra être déposée entre le 15 juillet 2021 et le 1er septembre 2021 sur l'espace professionnel du site www.impots.gouv.fr.
Cette nouvelle aide, complémentaire au fonds de solidarité, est limitée à 1,8 million d’euros.
Reconduction de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat annoncée par le Premier ministre lors de la conférence sociale le 15 mars 2021.L’article 4 de la loi n° 2021-953 de finances rectificative pour 2021, a prévu une nouvelle exonération de cotisations et contributions sociales et d’impôt sur le revenu pour les primes exceptionnelles versées entre le 1er juin 2021 et le 31 mars 2022. Les bénéficiaires privilégiés de cette prime sont les travailleurs de la "2ème ligne" dont la présence au travail s’est avérée indispensable pour assurer la continuité économique du pays tout au long de la crise sanitaire ». Il s'agit des salariés particulièrement exposés à la pandémie : commerce de détail, propreté, bâtiment, transport routier. Mais tous les salariés pourront en bénéficier. Le plafond d'exonération est de :
Pour rappel, c’est à l’employeur de fixer le montant de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, le plafond de rémunération, et le cas échéant, la modulation du niveau de la prime par bénéficiaire, par accord d’entreprise ou de groupe ou par voie de décision unilatérale (DUE) avec information préalable du comité social et économique (CSE). |
Afin de récompenser les salariés qui travaillent pendant la crise sanitaire, les conditions de versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat ont été assouplies :
Modification de la date limite de versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA) Initialement fixée au 31 août 2020, la date limite de versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat est repoussée au 31 décembre 2020. Le code type de personnel (CTP) à utiliser pour la déclaration de la prime exceptionnelle est le CTP 510 (CTP à 0 %, sans incidence sur le montant des cotisations dues par l’employeur). |
La condition relative à la mise en œuvre d’un accord d’intéressement n’est pas applicable tant aux associations ou fondations reconnues d’utilité publique, qu’aux œuvres ou organismes, œuvres et organismes d’intérêt général, la limite d’exonération est de 2000 euros même en l’absence d’accord d’intéressement. |
La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat peut bénéficier à tous les salariés (ou les agents publics s’il s’agit d’un EPIC ou d’un EPA) liés à l’entreprise ou à l’établissement public par un contrat de travail à la date de son versement. Il pourra donc s’agir de salariés en CDI, en CDD, à temps plein ou à temps partiel, de titulaires d’un contrat d’apprentissage ou d’un contrat de professionnalisation, etc. Toutefois :
La prime exceptionnelle étendue aux agents et salariés relevant des établissements de santé privés Le dispositif de la prime exceptionnelle est étendu aux établissements privés de santé et aux établissements sociaux et médicaux sociaux, pour leurs agents et salariés qui ont été particulièrement mobilisés pendant l’état d’urgence sanitaire pour faire face à l’épidémie de Covid-19. Cette prime est exonérée de cotisations et contributions sociales dans la limite de 1 500 € par bénéficiaire. Elle peut être mise en place par accord ou par décision unilatérale de l’employeur, après consultation du comité social et économique. La prime exceptionnelle ne peut se substituer à aucun des éléments de rémunération au sens de l'article L242-1 du code de la Sécurité sociale, versés par l'employeur ou qui deviennent obligatoires en vertu de règles légales, contractuelles ou d'usage. Elle ne peut non plus se substituer à des augmentations de rémunération, ni à des primes prévues par un accord salarial, le contrat de travail ou les usages en vigueur dans l'établissement. Le code type de personnel (CTP) à utiliser pour la déclaration de la prime exceptionnelle est le CTP 502 (CTP à 0 %, sans incidence sur le montant des cotisations dues par l’employeur). |
La décision de verser une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, et la fixation de son montant, peuvent relever :
Le cas échéant, sont également fixés par cet accord ou par cette décision unilatérale de l’employeur :
La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat versée entre le 28 décembre 2019 et le 31 août 2020, est, dans la limite de 1 000 euros par bénéficiaire, ou 2 000 euros si elle est versée par un employeur mettant en œuvre un accord d’intéressement à la date de versement de cette prime, exonérée :
Le montant de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat n’est pas limité à 1 000 € ou 2 000 € par salarié, selon que l’employeur met en œuvre, ou non, un accord d’intéressement ; rien n’interdit donc de verser une prime d’un montant supérieur (la prime peut également être d’un montant inférieur). Toutefois, les avantages fiscaux et sociaux attachés à cette prime ne seront accordés que dans l’une ou l’autre de ces limites, par salarié : le cas échéant, la fraction excédant ce montant sera soumise aux cotisations et contributions sociales et à l’impôt sur le revenu (avec application du prélèvement à la source) dans les conditions habituelles.
Ordonnance du 1er avril 2020 | Loi de finances rectificative du 30 juillet 2020 |
Consultez le site du gouvernement sur la PEPA | Consultez le FAQ |
Dans ce contexte de crise sanitaire, un nouveau dispositif d'aide, destiné aux commerces multi-activités, a été présenté le 15 juillet 2021.
Pour prétendre à cette aide les commerces doivent :
Cette aide s’adresse à des établissements qui peuvent avoir une activité accessoire de restauration mais aussi d’épicerie, de bar-tabac, de presse, de point Poste ou encore d’auberge.
L'aide établie sera égale à 80 % des pertes de chiffre d’affaires réalisées entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2021. Ces pertes doivent correspondre à l'activité faisant l’objet d’interdiction d’accueil du public. L’aide est limitée à 8 000 € par commerce.
Les demandes d’aide peuvent être déposées auprès des chambres de commerce et d’industrie (CCI) via une plateforme nationale, les premiers versements interviendront à partir de fin juillet.
La demande d'aide est à déposer jusqu'au 31 octobre 2021, en remplissant ce formulaire.
Prorogation du dispositif d'avances remboursables et de prêts bonifiés jusqu’au 31 décembre 2021Initialement ouvert jusqu’au 31 décembre 2020 puis jusqu’au 30 juin 2021, le décret du 29 juin 2021 vient à nouveau prorogé ce dispositif, cette fois jusqu’au 31 décembre 2021. |
En complément du prêt garanti par l’État (PGE), un dispositif d’avances remboursables et de prêts à taux bonifiés est mis en place pour soutenir la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise de la COVID-19.
Les PME hors microentreprises et ETI s’étant vu refuser un PGE ou s’étant vu octroyer un PGE insuffisant au retournement de l’exploitation de la société ont accès à ce dispositif. Il s’agit d’avances remboursables pour les montants inférieurs à 800 k€ (3 ans de franchise, maturité de 10 ans, taux de 1%) et de prêts à taux bonifié (1 an de franchise, maturité maximale de 6 ans, taux fixe dépendant de la maturité choisie).
Les entreprises de l'ensemble des territoires sont invitées à déposer leurs demandes auprès des comités départementaux d’examen des problèmes de financement des entreprises (CODEFI). Elles peuvent s’appuyer dans leurs démarches sur le réseau des commissaires aux restructurations et à la prévention des difficultés des entreprises (CRP) animé par la direction générale des Entreprises, qui les accompagne dans la gestion de cette situation exceptionnelle.
Téléchargez la fiche sur les avances remboursables et les prêts à taux bonifié
Pendant la période de confinement, les artisans, commerçants, restaurateurs et indépendants peuvent poursuivre leur activité grâce à la numérisation. Pour les aider à développer leur activité en ligne, le gouvernement met en place un nouveau site internet dédié : clique-mon-commerce.gouv.fr
Ce site propose des solutions pour :
Téléchargez le guide sur les bonnes pratiques numériques
Accédez au site France Num pour suivre les initiatives numériques à destination des entreprises
Afin de financer l’acquisition de solutions numériques de vente à distance, un chèque numérique de 500 € est proposé depuis janvier 2021 à tous les commerces fermés administrativement et aux professionnels du secteur de l’hôtellerie et de la restauration.
Suite à un arrêté du 31 mars 2021, cette aide est étendue aux factures datées entre le 30 octobre 2020 et le 30 juin 2021 :
Cette aide prend en charge tout ou partie des coûts liés à une démarche de numérisation concernant la vente ou la promotion, la gestion de l’entreprise ou encore la relation client.
Elle est accordée sur présentation de factures à l’agence de services et de paiement (dépenses de numérisation à hauteur de 450 euros minimum).
Le Gouvernement a également annoncé que l'aide allait être étendue à toutes les TPE. Cette extension n'est pas encore en vigueur. Les nouvelles conditions d'éligibilité seront précisées dans un décret publié au Journal Officiel.
Consultez le site de France Num
Le dispositif permet aux commerçants et artisans de couvrir leurs dépenses de développement d'une démarche e-commerce globale. Les entreprises de moins de 10 salariés peuvent ainsi prétendre à un chèque e-commerce, adossé à un programme d'accompagnement personnalisé.
Basée sur un taux d’intervention jusqu’à 50%, l’aide atteindra entre 1000€ et 5000€ en subvention.
Ce dispositif est en vigueur jusqu'au 30 juin 2021.
Accédez à la page dédiée de la Région Nouvelle Aquitaine
Le Fonds d’urgence exceptionnel à la Digitalisation de Bordeaux Métropole permettra de prendre en charge les dépenses en matériels et prestations numériques engagées, en vue de poursuivre une activité, malgré la fermeture administrative de leur établissement.
Conditions :
Montant maximum de l'aide : 1 500 €.
Date limite de dépôt des dossiers : 28 février 2021
Prolongation de l'aideLe décret du 20 janvier 2021 prolonge cette aide exceptionnelle aux congés pris jusqu'au 31 janvier 2021. Il prévoit également que cette aide exceptionnelle peut être accordée au titre des congés payés pris entre le 1er février et le 7 mars 2021 lorsque : - les conditions initialement prévues sont remplies - l'employeur éligible a placé un ou plusieurs salariés en position d'activité partielle pendant cette même période (condition supplémentaire). |
Afin d'aider les entreprises accueillant du public à solder les congés payés accumulés par leurs salariés se trouvant en activité partielle, l'Etat s'engage, à travers le décret du 30 décembre, à prendre en charge jusqu'à 10 jours de congés payés acquis au cours des 2 confinements si :
ou
Son montant est égal, pour chaque salarié et par jour de congés payés pris, à 70 % du montant de l’indemnité de congés payés calculée selon la méthode du maintien de salaire, rapportée à un montant horaire.
Le montant horaire est calculé en rapportant chaque jour de congé payé à la durée quotidienne de travail applicable au salarié (ou, si cette durée ne peut être déterminée, à 7 heures).
L’indemnité de congés payés est prise en compte dans la limite de 4,5 fois le SMIC horaire, soit 46,13 € (10,25 x 4,5). Le montant maximum horaire de l’aide sera donc de 32,29 € (46,13 x 70 %).
Le taux horaire minimum de l’aide est égal à 8,11 €, excepté pour les titulaires de contrats d’apprentissage ou de contrats de professionnalisation.
Pour demander l’aide, l’employeur doit :
L’aide est versée par l'ASP (Agence de Services et de Paiement) en janvier 2021 ou février 2021 sur la base de jours imposés au titre de l’année 2019-2020 (généralement 5) et de jours pris en anticipation avec l’accord du salarié au titre de l’année 2020-2021.
Afin d'accompagner les Très Petites Entreprises (TPE), les acteurs de l’économie sociale et solidaire, et les associations fragilisées par la crise sanitaire, Bordeaux Métropole s'est appuyé sur la Chambre de Commerce et d’Industrie Bordeaux Gironde et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Gironde pour mettre en place 3 Fonds d’urgence exceptionnels :
Ces aides ont été conçues pour être complémentaires des aides de l’État ou de la Région Nouvelle-Aquitaine.
Téléchargez la plaquette de présentation
Déposez votre dossier sur le site de Bordeaux Métropole
Informations : [email protected]
Découvrez ci-après les principales aides régionales en vigueur suite au second confinement et aux difficultés auxquels sont notamment confrontés les secteurs des commerces de proximité, du tourisme, de la culture, du sport, de la jeunesse, de l’événementiel et certaines activités agroalimentaires.
Accédez au site des entreprises de la Région Nouvelle Aquitaine
La Région ouvre un fonds d'urgence pour les entreprises et associations qui remplissent les conditions suivantes :
Montant de l'aide : l’aide régionale prend la forme d’une subvention dont le montant est plafonné en fonction de l'effectif salarié (ETP) du bénéficiaire :
Le dossier devra être déposé à compter de mi-janvier et avant le 15 mars 2021 sur le portail de demande et de suivi des subventions "Mes Démarches en Nouvelle-Aquitaine".
Au préalable, le bénéficiaire aura fait les démarches nécessaires pour l'obtention :
Consultez les modalités du "Fonds d'urgence entreprises et associations"
La Région Nouvelle-Aquitaine a mis en place avec ses partenaires bancaires, un prêt de résistance dédié aux TPE et PME pour leur permettre de faire face aux besoins financiers conjoncturels.
De 10 000 à 300 000 euros, il s'adresse à plusieurs secteurs ciblés rencontrant un besoin de financement lié à une difficulté conjoncturelle ou une situation de fragilité temporaire.
Consultez les modalités du "Prêt résistance"
La Région met en oeuvre un fonds de prêts régional d'un million d'euros (+ un million de la Banque des territoires) à destination des structures relevant du champ de l'économie sociale et solidaire, géré directement par France Active Nouvelle-Aquitaine.
Il s'agit de renforcer la trésorerie et les fonds propres des structures de l’économie sociale et solidaire via des prêts à taux zéro et sans garantie.
Accédez à la page dédiée sur France Active Nouvelle-Aquitaine
Cette aide s’adresse aux associations agréées jeunesse et éducation populaire employant au moins 1 salarié équivalent temps plein qui rencontrent un besoin conjoncturel de trésorerie déficitaire, susceptible de compromettre la continuité de leur activité.
Le montant de la subvention peut aller jusqu'à 30 000€.
La date limite de saisie des demandes est fixée au 31 octobre 2021.
Consultez les modalités de ce soutien
Ce dispositif permet aux commerçants et artisans de couvrir leurs dépenses de développement d'une démarche e-commerce globale. Les entreprises de moins de 10 salariés peuvent ainsi prétendre à un chèque e-commerce, adossé à un programme d'accompagnement personnalisé.
Basée sur un taux d’intervention jusqu’à 50%, l’aide atteindra entre 1000€ et 5000€ en subvention.
Ce dispositif est en vigueur jusqu'au 30 juin 2021.
Consultez les modalités de ce soutien
Depuis juillet 2020, la Région a lancé Nouvelle-Aquitaine Rebond, son plan de transition et de reconquête technologique, toujours en vigueur, soutenant les entreprises et associations de Nouvelle-Aquitaine.
Les actions prévues visent à rendre l'économie néo-aquitaine globalement plus résiliente et plus diversifiée. Il comprend notamment des focus particuliers sur certaines filières particulièrement éprouvées par la crise (tourisme, industries culturelles, métiers d’art…).
Annonce du 14 janvier 2021
Evolution du PGE au 29 octobre 2020
Si certaines entreprises ne trouvent aucune solution de financement, l'État pourra accorder des prêts directs :
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Le Gouvernement met en œuvre un dispositif exceptionnel de garanties permettant de soutenir le financement bancaire des entreprises, à hauteur de 300 milliards d’euros.
Jusqu’au 30 juin 2021, les entreprises de toute taille, quelle que soit la forme juridique de l’entreprise (sociétés, commerçants, artisans, exploitants agricoles, professions libérales, micro-entrepreneurs, associations et fondations ayant une activité économique y compris certaines sociétés civiles immobilières, les entreprises en difficulté depuis le 1er janvier 2020, et les « jeunes entreprises innovantes ») pourront demander à leur banque habituelle un prêt garanti par l’Etat pour soutenir leur trésorerie ou depuis le 6 mai 2020 auprès de plateformes de prêt ayant le statut d'intermédiaire en financement participatif.
Ce prêt pourra représenter jusqu’à 3 mois de chiffre d'affaires 2019, ou deux années de masse salariale pour les entreprises innovantes ou créées depuis le 1er janvier 2019. Aucun remboursement ne sera exigé la première année ; 2 à 4 mois avant la date anniversaire du PGE, le chef d'entreprise prendra la décision sur le remboursement : il pourra décider de rembourser immédiatement son prêt, de l'amortir sur 1 à 5 ans supplémentaires, ou de mixer les 2.
Dans la phase d'amortissement, il sera possible d'intégrer une nouvelle période d'un an où seuls les intérêts et le coût de la garantie d'État seront payés, en restant dans une durée totale de prêt de 6 ans (durée maximale voulue par la Commission Européenne).
Modalités de remboursement du Prêt Garanti par l’État (PGE) Les petites et moyennes entreprises qui souhaitent étaler le remboursement de leurs PGE peuvent bénéficier de taux bancaires compris entre 1 % et 2,5 % en fonction du nombre d'années de remboursement. Dans les conditions actuelles de taux, les banques se sont engagées à proposer une tarification maximale de :
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Les banques s’engagent à examiner toutes les demandes qui leur seront adressées et à leur donner une réponse rapide. Elles s’engagent à distribuer massivement, à prix coûtant, les prêts garantis par l’Etat pour soulager sans délai la trésorerie des entreprises et des professionnels.
Accédez à l'infographie sur les étapes clés du Prêt Garanti par l’Etat
Engagement de responsabilité pour les grandes entreprises bénéficiant de mesures de soutien en trésorerie :Une grande entreprise qui demande un report d’échéances fiscales et sociales ou un prêt garanti par l’État s’engage à :
Cet engagement est applicable à compter du 27 mars. |
Retrouvez l'ensemble des informations actualisées sur le site de la FBF.
Le PGE saison vient renforcer le prêt garanti par l’État pour les entreprises et professionnels dont l’activité est saisonnière, notamment dans le secteur de la restauration, de l’hôtellerie ou du tourisme. Il est disponible depuis le 5 août.
Pour une même entreprise, il permet de substituer au plafond s’appliquant normalement aux PGE (dans le cas général fixé à 25% de son chiffre d’affaires du dernier exercice clos, ou 2 ans de masse salariale lorsqu’il s’agit d’une entreprise innovante ou de moins d’un an), un plafond calculé comme la somme des 3 meilleurs mois de chiffre d’affaires du dernier exercice clos.
À titre d’exemple, le plafond maximum de PGE pour une entreprise très saisonnière appartenant au secteur de l’hôtellerie, telle qu’un camping, qui réalise 80% de son chiffre d’affaires sur 3 mois, passera de 25% à 80% de son chiffre d’affaires du dernier exercice clos.
Les entreprises concernées et leurs banques gagneront ainsi en marges de manœuvre pour dimensionner au mieux l’apport de financement qui permettra de faire face aux besoins de trésorerie liés au recul d’activité.
L’article 20 de la loi de finances 2021 précise les modalités de crédit d’impôt pour les bailleurs acceptant de renoncer au loyer de novembre 2020.
Les bailleurs, particuliers ou personnes morales de droit privé, peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt pour les abandons de loyers (hors accessoires) échus au titre du mois de novembre 2020, consentis au plus tard le 31 décembre 2021, au profit d’entreprises locataires, sous réserve de respecter certaines conditions :
Le montant du crédit d'impôt diffère selon la taille de l'entreprise :
Lorsque l’entreprise locataire est exploitée par un ascendant, un descendant ou un membre du foyer fiscal du bailleur, ou lorsqu’il existe des liens de dépendance entre elle et le bailleur, ce dernier ne pourra bénéficier du crédit d’impôt qu’à la condition de justifier, par tout moyen, des difficultés de trésorerie de l’entreprise locataire.
Le dispositif de BPI France s’articule autour de 3 mesures :
BPI France apporte du cash directement en lançant des prêts de soutien à la trésorerie :
Contactez BPI France :
Plusieurs mesures, articulées avec les dispositifs publics exceptionnels de soutien aux entreprises, ont été décidées par les établissements bancaires :
Si vous n’arrivez pas à trouver un terrain d’entente pour négocier avec votre banque un rééchelonnement des crédits bancaires, vous pouvez faire appel au dispositif public de Médiation du crédit.
La Banque de France met à votre disposition OPALE, un Outil de Positionnement et d'Analyse en Ligne des Entreprises.
Cet outil a pour objectif de faciliter les échanges de chaque entreprise en difficultés avec ses partenaires financiers (banquiers, assureurs crédit, fournisseurs) et disposer d’un rapport de synthèse qui démontrera le caractère ponctuel des difficultés rencontrées si l’entreprise est structurellement viable et de disposer d’une comparaison avec son secteur d’activité.
Entreprises concernées :
Procédure pour obtenir le rapport :
Délai de mise à disposition du rapport individuel de l’entreprise :
En outre, les dirigeants qui le souhaitent, pourront également bénéficier d’un entretien téléphonique gratuit avec un collaborateur de la Banque de France. Cet échange sera l’occasion d’aborder les données clés de l’entreprise ainsi que toutes autre problématiques liée au COVID 19 (trésorerie, simulation baisse d’activité, …) avec un expert de la Banque de France.
Consultez la présentation du dispositif OPALE sur le site de la Banque de France
L'ADIE - Association pour le droit à l'initiative économique - met en place plusieurs mesures à destination des bénéficiaires de ses prêts, 5500 emprunteurs en Nouvelle-Aquitaine :